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Die vorspanne von serien, die unser leben markiert haben / Les génériques de séries qui ont marqué notre vie
Ce ne sont pas vraiment des séries, mais ces deux émissions ont beaucoup marqué mon enfance et mon adolescence. Elles me précipitaient vers la télé pour voir des extraits de films que je n'aurai pas ou jamais l’occasion de voir… Nous n’allions jamais au cinéma (je n’ai jamais su pourquoi…). Les seuls films que j’allais voir, c’étaient ceux de la paroisse… Ils étaient gratuits et très très très orientés religion… Alors, sortir de cet univers religieux ou pseudo-religieux représentait une bouffée d’air culturel !
• La séquence du spectateur (seulement pour adulte !?) a présenté l’actualité cinématographique sous forme d’extraits ou de bandes-annonces à la télévision française, le dimanche à 12 h (si je me souviens bien…) entre 1953 et 1989.
• La séquence du jeune spectateur a présenté l’actualité cinématographique pour la jeunesse (!?) sous forme d’extraits ou de bandes-annonces à la télévision française entre 1961 et 1974. Elle était présentée le jeudi, puis par la suite le mercredi, par une marionnette prénommée Claire… (Oops ! Je ne me souvenais pas du tout, mais alors pas du tout de cette présentatrice…)
Le Baron a sévi en 1966-1967 en Grande Bretagne, et à partir de 1967 en France.
Cette série raconte les aventures de John Mannering alias Le Baron, officiellement antiquaire, en réalité un espion sous couverture qui combat toutes sortes de trafics et de crimes.
Dans les romans mettant scène le Baron écrit pas Antony Morton (alias John Creasey, l’homme qui crée des alias plus vite que que son ombre !), John Mannering est un ancien cambrioleur (du style Arsène Lupin qui ne s’attaque qu’aux très riches, mais sans jamais leur faire de mal). Après avoir rencontré l’amour, il cesse ses activités de voleur pour se transformer en antiquaire.
Les producteurs de la série ont certainement voulu, en faisant disparaître son rôle de gentleman-cambrioleur, rendre présentable Le Baron… Les producteurs pensent surtout à leur retour sur investissement ! Surtout, ne pas froisser le commun des mortels !
A noter que John Creasey est le créateur du Prince (The Toff), concurrent du Saint de Leslie Charteris.
Les Incorruptibles / The Intouchables ont combattu sur les écrans de télévision les criminels entre 1959 et 1963 aux USA, et à partir de 1964 en France.
La série en noir et blanc met en scène les enquêtes d’un agent spécial du Trésor, Eliot Ness, et de son équipe d'agents dans leur combat contre la criminalité organisée, à savoir la mafia.
Les Shadoks : ce dessin animé a été diffusé entre 1968 et 1974, puis en 2000. Chaque épisode dure quelques minutes.
Cette série raconte les mésaventures des Shadoks, stupides et méchants volatiles munis de longues pattes et de petites ailes.
Ils s’expriment avec seulement 4 syllabes : Ga, Bu, Zo, Meu, qui servent également à compter.
Ils habitent une planète dont la forme change constamment, et dont certains tombent pour se retrouver dans le vide.
Leurs deux activités principales :
- construire des machines absurdes et loufoques qui ne servent à rien ou ne fonctionnent pas,
- pomper à l’aide de la cosmopompe : ils pompent toute la journée, et même la nuit, ils rêvent qu’ils pompent.
Ils ont un grand projet : pouvoir rejoindre la Terre. Simplement leurs minuscules ailes les empêchent de voler pour y aller, et les essais de construction d’une fusée sont de lamentables échecs.
Parmi les devises des Shadocks il y a entre autres : "Plus ça rate, plus on a de chance que ça marche" ou "Je pompe, donc je suis."
A proximité de la planète des Shadocks, existe une planète plate où habitent les Gibis, ennemis jurés des Shadocks.
S’ils sont trop nombreux d’un côté de la planète, celle-ci bascule.
Ils se moquent en permanence des échecs répétés des Shadocks.
Ils portent des chapeaux melons et sont supérieurement intelligents. Ce chapeau melon est fondamental, car si un Gibi le perd, il perd en même temps son intelligence.
Entre ces deux planètes se situe la Terre uniquement habitée par un insecte cracheur de feu, Gégène qui protège la Terre d’une éventuelle invasion par les Shadocks et les Gibis.
Les Shadocks ont divisé les Français ! Il faut dire que les Français adorent se diviser et se castagner ! Comme en ce moment ! Mais également en d’autres périodes… Certains trouvaient le dessin animé horrible, laid, insensé… D’autres le considéraient comme avant-gardiste, y voyant la lutte des classes, la lutte entre le peuple opprimé et l’élite gouvernante.
A noter que ce dessin animé a été créé à l’aide d’un un animographe, machine destinée à produire des dessins animés rapidement et de façon économique. Machine inventée par le service de recherche de l’ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision Française).
Le succès de la série est certainement dû en partie à la si caractéristique voix de Claude Pieplu, le narrateur du dessin animé, et bien sûr à l’esprit inventif de son créateur, Jacques Rouxel.
Quelques épisodes :
Gégène est à voir ici.
Bonne nuit les petits : cette série quotidienne, d’abord en noir et blanc, puis en couleur, est apparue à la télévision française en décembre 1962, chaque épisode ne durant que quelques minutes.
Elle met en scène Ulysse le marchand de sable et Nounours (qui au début s’appelait Gros Ours) qui voyagent sur un nuage et rendent visite tous les soirs à l’heure du coucher à de jeunes enfants, d’abord P'tit Louis et Mirabelle, puis par la suite Nicolas et Pimprenelle.
Nounours descend du nuage à l’aide d’une échelle en chantonnant (Pom po po Pom), il raconte une histoire aux enfants, leur demande comment s’est passée leur journée.
Avant de les quitter et de retourner sur le nuage, il leur dit : " Il faut être raisonnable, il est déjà l'heure de se quitter. Bonne nuit les petits, à demain, faites de beaux rêves ! " Au même moment, Ulysse jette une poignée de sable doré sur les enfants qui s’endorment.
Et nos deux compères repartent au son de "Que ne suis-je là fougère ?" de G.B. Pergolèse joué à la flûte à bec par le Marchand de sable.
Avec mes soeurs, nous ne manquions pour rien au monde cette série…
En noir et blanc :
En couleur :
The Green Hornet / Le frelon vert a voleté sur les écrans de télévision en 1966 et 1967 aux USA, et à partir de 1986 en France.
La série se déroule dans les années 60’. Elle met en scène Britt Reid, qui, le jour, est le responsable du journal le Daily Sentinel, et la nuit, devient le Frelon vert qui combat le crime et la corruption au volant d’un bolide truffé de gadgets et aux phares verts, la Belle Berthe (en anglais : Black Beauty !?). Il est assisté par son chauffeur et majordome, Kato, expert en arts martiaux et en gadgets.
Kato est joué par Bruce Lee qui va devenir la vedette internationale des films d’arts martiaux au début des années 70’.
Chaque épisode débute par cette annonce : "Voici encore un nouveau défi pour le Frelon vert. Il est assisté par Kato et sa voiture gadget, la Belle Berthe. Dans les archives de la police, on trouve le nom d’un criminel, le Frelon vert, qui n’est autre que Britt Reid. Il est éditeur et propriétaire du Daily Sentinel. Sa double personnalité n’est connue que par sa secrétaire et le procureur Scanlon. Et maintenant, pour protéger les droits et les vies des honnêtes citoyens, le Frelon vert va agir."
La famille Adams / Adams family s’est infiltrée sournoisement dans les familles entre 1964 et 1968 aux USA, et à partir de 1987 en France.
Cette série en noir et blanc met en scène une famille en apparence banale, seulement en apparence, car elle est issue d’une longue lignée de sorcières et de monstres… Cas (a)sociaux, ils vivent dans un manoir où se rencontrent des objets aussi étranges que ses habitants…
Elle est inspirée des personnages des dessins humoristiques de Charles Addams, parus à partir de 1938 dans le The New Yorker.
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Face à la Famille Addams, une chaîne de télévision américaine concurrente présente Les Monstres / The Munsters entre 1964 et 1966 aux USA, et que l’on verra à partir de 1986 en France.
Cette série en noir et blanc, puis colorisée, narre les mésaventures loufoques des Monstres, une famille qui vit dans un manoir hanté situé près d’un cimetière, et qui ne se déplace que dans un corbillard.
Le père, sosie du monstre de Frankenstein, la mère goule, le fils loup-garou, le grand-père Dracula, ET la nièce, étudiante, la seule personne normale de la famille.
En noir et blanc :
Colorisé :
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Les deux séries sont tellement ressemblantes ! A se demander qui a copié qui ! Néanmoins la famille Addams est née en 1938 sous forme de dessins humoristiques. Alors que les Monstres n’ont aucune racine antérieure.
D’ailleurs, je dois reconnaître que j’avais oublié cette série des Monstres, je suis tombé sur elle par hasard sur l’internet.
Alors que je n’avais pas oublié la famille Addams qui a fait l’objet de plusieurs jeux, séries télévisuelles, films d’animation, téléfilms et films (dont "Les valeurs de la famille Addams").